Après le Tarot de Marseille et l’Oracle de Belline, un des jeux qui a marqué l’histoire de la cartomancie est celui de Madame Lenormand. On le nomme le petit Lenormand. Il existe aussi un grand jeu (Le grand Lenormand) qui est assez complet et très complexe de par la richesse de ses multiples symboles d’où de nombreuses scènes de la mythologie (Dieu, Déesse, héros…) des personnages d’époque Napoléonienne, de constellations, de lettre, d’animaux, de plantes….
Le petit Lenormand est le plus « abordable » puisqu’il est le fruit des symboles de la vie courante et d’une association avec le jeu de trente-deux cartes.
C’est donc ce dernier que j’ai choisi de vous faire découvrir… Commençons donc à parcourir les neufs premières cartes de ce jeu !
Toutefois, il m’a aussi semblé judicieux de vous faire découvrir sa créatrice : Marie-Anne-Adélaïde Lenormand.
Elle fut la cartomancienne la plus douée de sa génération. C’est à sept ans qu’elle fit ses premières prédictions. Elle reçut une bonne éducation chez les Bénédictines d’Alençon. À la mort de son père, elle fut contrainte de travailler. À vingt et un ans, elle partit pour Paris où elle fut employée dans un magasin de lingerie. C’est à cette époque qu’elle rencontra Mme Gilbert, une célèbre cartomancienne et astrologue. Aux côtés de celle-ci, Mlle Lenormand peaufina son approche des cartes et son intuition. Quelques séjours en prison ne parvinrent pas à la dissuader d’arrêter la voyance. Tireuse de cartes du Tout-Paris sous la Révolution, sous l’Empire ainsi que sous la Restauration, des noms célèbres ont foulé le sol de son luxueux salon. Elle fut d’ailleurs surnommée « la Sibylle du faubourg Saint-Germain ». Elle décéda en 1843 laissant derrière elle les jeux divinatoires que l’on connaît aujourd’hui. (Extrait tiré du livre : Voyance, une autre perception aux Editions Hachette)
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